Scène 5 BENOIT, MOLIERE
BENOIT – Bonjour monsieur Molière, comment allez-vous ?
MOLIERE – Ah ! monsieur, comme vous le voyez, je me porte comme un charme.
BENOIT – Voici ma première question : Dans quelles circonstances avez-vous commencé à faire du théâtre ?
MOLIERE – Voyez-vous très cher, j’étais destiné à devenir tapissier, comme mon père, ou bien encore avocat … c’eût été une grande fierté pour ma famille. Cependant quand je découvris le théâtre au collège de Clermont, ce fut pour moi une révélation !
BENOIT – Que pouvez-vous nous dire sur votre pièce Les fourberies de Scapin ?
MOLIERE, (souriant) – Ah ! Quelle belle comédie d’intrigues ! Et quel personnage ce Scapin, avec sa fourberie et ses surprenantes farces, qui animent les scènes. Je n’aurais jamais songé que cette pièce devienne célèbre grâce à la fameuse réplique de Géronte : « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? »
BENOIT – Oui, cette pièce est pleine de rebondissements et de péripéties. Mais elle tient également sa célébrité de la scène du sac, n’est-ce pas ?
MOLIERE – Oui, Scapin cogne Géronte enfermé dans un sac, alors qu’il prétend le dérober à la vue de spadassins imaginaires venus pour le tuer. Le public en rit à grand gosier.
BENOIT – On peut le dire, vos représentations rencontrent un succès fou. Quel talent vous-avez ! Dites-nous, comment le vivez-vous ?
MOLIERE,( moqueur) – Très mal, mon ami ! Vous ne me croirez pas, mais les courbettes m’insupportent ! La représentation a été une témérité bien grande à moi ! Tous les compliments à mon égard sont les mal venus.
BENOIT- (stupéfait)- Hum… Vous avez été accueilli à la salle du Petit-Bourbon, par le roi Louis XIV, lui-même, puis au Palais-Royal. Que pensez-vous de cet honneur ?
MOLIERE – Hé oui ! Le roi fut conquis par mes talents de farceur. Ma troupe est devenue la troupe du roi, et j’en suis fier ! Ha ! Ha ! Ha !
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