SLAM DE ROXANNE

J’écris quand, je suis triste, quand mon âme souffre
J’écris quand la vie n’est plus que pour moi un souffle
J’écris pour oublier ce qui m’énerve parfois
Toutes ces injustices autours de moi
J’écris quand je suis heureuse, quand mon âme est chaleureuse
Et les mots m’aident à soigner mes maux.


Roxanne PERCHER 5°C le 21 avril 2010

L’enfant qui doutait de tout,

C’était un enfant qui doutait de tout
Fragile, il a grandi avec un sentiment
D’échec permanent, dévalorisé sûrement
Persuadé de n’arriver à rien dans tout

Personne ne lui a jamais dit
Qu’il avait naturellement des facultés
Personne ne lui a expliqué
Comment faire les choses, ceci dit

Arrivé à 12 ans, cet enfant, presque éteint,
Exécute passivement, sans y croire,
Toutes les tâches demandées, quand enfin,
Une rencontre fait naître un espoir

Ce petit bonhomme réalise,
Qu’il a en lui des qualités,
Pour la première fois il s’éclipse
De cette bulle dans laquelle il était enfermé

Sorti de l’aliénation, par la découverte
De sa propre existence, de ses sens
Il réagit enfin, et prend conscience
Des perspectives ouvertes par ces petites portes.

Une chance s’offre à lui, enfin,
Enfin il vit, c’est comme une naissance,
Sorti de l’œuf, l’enfant a faim,
Faim de découvertes et de connaissances

Il sait que ses savoirs lui permettront
D’exister, d’échanger, car il découvre en rond
Subitement, d'insolites reconnaissances
à travers les autres, pas à pas qu’il avance

Petit rond s’agrandit, des projets s’initient,
Des idées à lui, et ainsi, comme par magie,
Je peux faire se dit-il, je sais faire,
Et il réalise quelle prison c’était l’enfer.

Aujourd’hui, je suis guéri, en plus, on m’a dit :
Quelle maladie ? Fabulations ! Là, j’ai compris !
Je sais maintenant que je peux y arriver,
Quoi qu’on en dise, je crois en mes capacités !

Bravo jeune homme, tu peux être fier de toi !

Mon p'tit Gars

Tu prends la vie avec philosophie
Du haut de tes huit ans, te voilà déjà grand,
Dans tes yeux je vois rayonner la vie,
Oui tu grandis, mon p’tit gars, tu mesures le temps

Avec tant de perspicacité, mon bébé !
Dans tes cheveux je vois rayonner le soleil
Subtil, ton esprit s’illumine, pensées
Inventives, comme tu crées des merveilles !

On t’aime tant t'émets tant de joie !

Ton regard profond et ton courage
Sont parfois troublants vis à vis de ton âge
Intuitif et sensible, tu croques la vie
Toujours avec bienveillance envers tes amis.

Tu m’épates, mon p’tit gars, ta présence d’esprit
Grandit de jour en jour, ta finesse a raison
De tes rares défauts terrés, tant ton
Intégrité passionnée t’embellit

On t’aime tant t'émets tant de joie !

En ce jour d’anniversaire, je repense
A ce moment merveilleux si intense
Où je t’ai pris sur mon ventre, mon enfant, mon vœu
Nous avons partagé tant de choses tous les deux

Je te souhaite de rayonner ainsi toute ta vie
Garde en toi cette plénitude qui t’épanouit
Ta beauté de cœur fait déjà de toi
Un grand, mon p’tit gars, on t’aime tout autour de toi !

On t’aime tant t'émets tant de joie !
On t’aime tant t'émets tant de joie !

Qui est-ce?

Enroulé sur le sol, il susurre,
Il siffle, le perfide, il est là
Ici, sous les feuilles on l'aperçoit
Glissant en s'entortillant à mesure

Qu'il avance lentement, assuré,
Car de ses airs menaçants il se sert
Pendant qu'il est craint on le laisse faire
ça c'est sûr, Nul n'ose s'en approcher.

On ne sait s'il est rugueux ou lisse
De peur, personne ne l'a jamais touché,
On sait que sous sa peau qui se plisse
Coule un sang froid et peut-être glacé.

Il paraît qu'il change de couleur
Quand il veut à sa guise il nous leurre
Oui mais moi je le reconnais bien, ce malin,
Je sais que c'est lui. Ce sifflement, c'est le sien.