Texte pour le monde

En écrivant ce message aujourd'hui je n'ai pas besoin de cacher mon objectif. Je me bats pour mon futur.
Perdre mon futur ce n'est pas pareil que de perdre les élections ou de perdre quelques points sur la bourse. j'écris aujourd'hui au nom de toutes les générations à venir, j'écris ce message aujourd'hui au nom des enfants affamés partout dans le monde dont les cris ne sont plus entendus; j’écris aussi au nom des nombreux animaux qui meurent car ils n'ont pas d'autres endroits où aller quand leur monde a disparu.
J'ai peur de respirer l'air aujourd'hui car je ne sais pas quelles substances chimiques il contient. Désormais nous entendons parler d'animaux et de plantes qui s’éteignent à jamais.
Dans ma vie j'ai rêvé de voir des troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines de papillons et d'oiseaux, mais aujourd'hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir. Toutes ces choses se passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à ne rien faire. En France nous ne faisons qu'acheter, jeter ...et pourtant nous ne partageons pas car nous avons peur de perdre un petit peu de nos richesses.
En France nous menons une vie de privilégier avec de l'eau ,de la nourriture ,des habits , des montres, des télévisions...
Pour nous enfants la grande différence c'est où l'on naît; à l'école on nous apprend à partager, à ne pas se battre;alors ! pourquoi toutes ces guerres ?
Maia, 13 ans.

Rencontre avec Molière

Scène 5 BENOIT, MOLIERE

BENOIT – Bonjour monsieur Molière, comment allez-vous ?
MOLIERE – Ah ! monsieur, comme vous le voyez, je me porte comme un charme.
BENOIT – Voici ma première question : Dans quelles circonstances avez-vous commencé à faire du théâtre ?
MOLIERE – Voyez-vous très cher, j’étais destiné à devenir tapissier, comme mon père, ou bien encore avocat … c’eût été une grande fierté pour ma famille. Cependant quand je découvris le théâtre au collège de Clermont, ce fut pour moi une révélation !
BENOIT – Que pouvez-vous nous dire sur votre pièce Les fourberies de Scapin ?
MOLIERE, (souriant) – Ah ! Quelle belle comédie d’intrigues ! Et quel personnage ce Scapin, avec sa fourberie et ses surprenantes farces, qui animent les scènes. Je n’aurais jamais songé que cette pièce devienne célèbre grâce à la fameuse réplique de Géronte : « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? »
BENOIT – Oui, cette pièce est pleine de rebondissements et de péripéties. Mais elle tient également sa célébrité de la scène du sac, n’est-ce pas ?
MOLIERE – Oui, Scapin cogne Géronte enfermé dans un sac, alors qu’il prétend le dérober à la vue de spadassins imaginaires venus pour le tuer. Le public en rit à grand gosier.
BENOIT – On peut le dire, vos représentations rencontrent un succès fou. Quel talent vous-avez ! Dites-nous, comment le vivez-vous ?
MOLIERE,( moqueur) – Très mal, mon ami ! Vous ne me croirez pas, mais les courbettes m’insupportent ! La représentation a été une témérité bien grande à moi ! Tous les compliments à mon égard sont les mal venus.
BENOIT- (stupéfait)- Hum… Vous avez été accueilli à la salle du Petit-Bourbon, par le roi Louis XIV, lui-même, puis au Palais-Royal. Que pensez-vous de cet honneur ?
MOLIERE – Hé oui ! Le roi fut conquis par mes talents de farceur. Ma troupe est devenue la troupe du roi, et j’en suis fier ! Ha ! Ha ! Ha !

BONNE ANNEE 2011 !

Tous mes voeux de bonheur pour 2011 !

Que cette année soit créative ! et récréative pour tout le monde !
Constructive, épanouissante, gaie, riche en émotions !

Belle et Heureuse année à Tous !

Fabliau de Maia

Je vais vous raconter une drôle d’affaire, pour vous distraire.
Un homme, fort paresseux de nature, se trouva un jour bien embarrassé : Sa femme, n’en pouvant plus de tout faire à la ferme, s’en alla voir le curé pour se plaindre. Le lendemain, le curé vint voir son mari pour en discuter :
« Jeune homme, je viens te voir à propos de ta fainéantise, dit le curé ; si tu tiens à ta femme, je te conseille de mettre la main à la pâte ! » Le vilain ne sut point quoi répondre. Eberlué, il resta sans voix.
Sa femme étant partie au village pour l’après-midi, l’homme réfléchit. Les paroles du curé retentissaient encore dans sa tête. Il décide alors de suivre ses conseils : il prend la pâte à pain qui reposait sur l’étagère, et se met à la pétrir, la pétrir encore, jusqu’à ce que sa malheureuse revienne.
« Mais que fais-tu donc là ? lui demanda-t-elle, étonnée.
- Et bien, je mets la main à la pâte. C’est ce qu’a dit le curé. Je dois pétrir la pâte, pour ne pas te perdre, répondit-il bêtement.
- Mais quel imbécile ! Non seulement tu es paresseux, mais aussi crédule, grogna-t-elle.
- Mais, pourquoi dis-tu ça ? Et pourquoi tu t’énerves ? demanda-t-il , en bégayant.
- Mais tu ne te rends pas compte ! lui répondit-elle en furie : Les champs sont à labourer, les récoltes à terminer, les étables à récurer, le bétail à soigner… Je n’ai plus assez de forces pour toutes les corvées, et je rage de te voir te prélasser ! »
Face à l’énervement de sa femme, l’homme s’enfuit. Il se réfugie chez le curé pour lui demander des explications.
« Mais mon cher ami, ne connaissez vous donc pas cette expression ? dit le curé, en riant, " Mettre la main à la pâte " veut dire apporter son aide ! Et non pas pétrir ! Sachez, mon cher benêt, que vous devez faire des efforts, il est grand temps de s’y mettre : vous devez participer aux travaux de la ferme sinon vous serez répudié !
L’homme s’en retourna à la ferme pour s’expliquer auprès de sa bien-aimée. Une fois calmée, elle lui accorda une deuxième chance, car il lui promit de l’aider dorénavant dans toutes les tâches quotidiennes.
Rien n’est acquis pour toujours. Pour conserver ce que l’on a il faut y mettre du sien.
Maia Picard
5E